Mixité sociale et scolaire : la révolution de velours des lycées parisiens

En bref

En deux ans, la ségrégation sociale (des élèves de même origine sociale concentrés dans un établissement) a reculé de près de 40 % dans les lycées publics de la capitale, passant sous la moyenne des autres académies alors qu’elle était avant 20 à 30 % plus élevée qu’ailleurs. Et la ségrégation scolaire (des élèves du même niveau scolaire dans un même établissement), qui reste toujours la plus élevée de France, a, elle, diminué de 30 %. Que s’est-il donc passé pour que Paris devienne ainsi un modèle pour améliorer la mixité sociale et scolaire à grande échelle ?