Pour trouver des bras, l’industrie française contrainte d’afficher des valeurs

En bref

En pleine tentative de relocalisation de production sur le territoire national, “l’industrie française connaît des tensions assez fortes sur des compétences clés”, résume Stéphanie Lagalle-Baranès, chargée de piloter les besoins de recrutement et de formation des 32 principales branches industrielles françaises (sauf l’agroalimentaire) au sein de l’organisme paritaire OPCO 2i.

Les 32 principales branches industrielles (aéronautique, pharmaceutique, chimique..) prévoient au total 280.000 recrutements en 2023, et disposent de 76.000 postes non pourvus, du soudeur au chercheur en matériaux, en passant par le ou la technicien(ne) de maintenance en robotique.