Bientôt des villes fournaises ? Pourquoi tout n’est pas perdu

En bref

La canicule qui frappe la France en juin 2022 soulève une question récurrente à mesure que les années passent et se réchauffent : que peut-on faire pour rafraîchir les villes ? Planter des arbres, repeindre les toits en blanc, arroser le goudron… Pour y voir plus clair, un simulateur de Météo-France permet d’évaluer ces techniques pour limiter l’impact des canicules sur nos villes, où vivent près de huit Français sur dix. Avec le réchauffement climatique, il fera encore plus chaud qu’ailleurs en ville. En cause : l’effet d’« îlot de chaleur urbain », identifié il y a deux cent ans à Londres : la texture même des villes (morphologie, matériaux utilisés) retient la chaleur. Si c’était bien utile lors des rudes hivers du XIXe siècle, aujourd’hui, à mesure que la crise climatique se précise, le phénomène inquiète les pouvoirs publics des villes françaises, où vit 80 % de la population métropolitaine. Alors que faire ? Les citadins devront-ils déserter les agglomérations pour survivre aux canicules ? Un simulateur de Météo-France nous a permis d’évaluer les techniques pour limiter l’impact des canicules sur nos villes. Des villes, qui à l’instar de Lille, Lyon ou Paris, ont déjà engagé de profonds chantiers pour rester vivables.