Que faire face à la montée du niveau de la mer ? L’exemple de Miquelon, village en cours de « déplacement »

En bref

On distingue généralement quatre attitudes face aux risques côtiers : se protéger, adapter les infrastructures et les comportements, accompagner le changement par des solutions fondées sur la nature ; enfin, déplacer les infrastructures.

Cette dernière option est souvent difficile à mettre en place techniquement, réclamant de l’expertise, des financements et un processus de concertation entre les différentes parties prenantes. Le déplacement est fréquemment mal accepté par les populations, comme on a pu le voir à Lacanau ou Gouville-sur-Mer. Il existe néanmoins un village français en outre-mer, dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, non loin du Canada, où le processus de déplacement a déjà débuté, avec une mobilisation forte de la population tout au long des différentes étapes.