Avec la low-tech, penser et agir par-delà la technique

En bref

Le terme low-tech est associé dans les esprits à la diminution de l’empreinte environnementale d’un objet en particulier – par exemple, un cuiseur solaire ou des toilettes sèches. Le Low Tech Lab, laboratoire d’exploration, de documentation et de démonstration low-tech, dresse une liste de trois critères caractérisant les produits low-tech : l’accessibilité, la durabilité et l’utilité.

L’accessibilité renvoie à la démocratisation de l’accès aux savoirs, savoir-faire (et même savoir-être) techniques, dans une perspective de circulation ouverte (open source) par la transmission et des parcours de formation adaptés.

La low-tech est durable en ce qu’elle s’inscrit dans des logiques d’économie circulaire, de réemploi, de réutilisation, de recyclage. Elle encourage par conséquent la réflexion sur la sobriété mais aussi sur l’écoconception et la simplicité de l’outil technique, en évitant par exemple les alliages de matériaux, qui rendent le recyclage beaucoup plus difficile.

Enfin, l’objet low-tech doit être utile : baisser l’empreinte écologique d’un objet qui répond à un besoin relevant d’une consommation ostentatoire et superfétatoire n’aurait pas de sens.