En bref
La France, qui possède le deuxième domaine maritime mondial, va séquencer le génome de milliers d’espèces peuplant ses eaux métropolitaines et d’outre-mer, afin d’élaborer une “cartographie génétique” de sa biodiversité marine, outil-clé pour mieux la préserver.
Sur huit ans, 4.500 espèces végétales et animales seront décryptées dans le cadre du programme baptisé ATLASea, copiloté par le CNRS et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et financé à hauteur de 41 millions d’euros, a annoncé jeudi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.