Comment transformer les villes avant qu’elles deviennent invivables ?

En bref

A Gonesse, le front urbain avance et recouvre les champs. Au parc Martin Luther King à Paris, c’est l’inverse, on construit en hauteur pour libérer de la place et faire un jardin. A l’Ecole de la biodiversité de Boulogne, on a créé une forêt à une quinzaine de mètres dans les airs. 3 lieux, 3 rapports au sol où s’articule la relation ville/nature.

La ville est ce vers quoi converge l’anthropocène. Depuis 2007, l’humanité y vit en majorité, et elle y vivrait aux ¾ en 2050. Les mégalopoles grossissent, avancent, minéralisent. Pourtant la ville de l’anthropocène ne peut plus être la ville moderne pensée hors nature, à la seule mesure de l’humain. Les changements globaux, la vitale écologisation de nos modes de vie obligent à la transformer.